“ Vous êtes ce que vous êtes parce que vous pensez comme vous pensez. ”
— Wallace D. Wattles
Qu’est-ce qu’une croyance ?
Au début, c’est une pensée ; une idée surgit dans la tête de quelqu’un et il déclare à son voisin : “Tu sais, moi je suis sûr que la terre est plate et que le soleil tourne autour, la preuve c’est …. blabla ”. Et son voisin lui répond: “ Ah oui. Tu as raison. Je vais en parler à mes amis”. Et quelques siècles plus tard la croyance est ancrée, c’est une vérité pour tous.
Enfin presque, un Galilée ou un Copernic arrive et démontre le contraire, parfois au péril de sa vie.
Qui d’autre veut continuer d’y croire ?
Une croyance au départ, c’est un choix : j’y crois / j’y crois pas. Puis des « preuves » viennent renforcer ce choix. Une croyance existe, car on part aussi de l’hypothèse qu’il y a, en ce monde, des vérités absolues (ce qui est aussi une croyance).
Et j’entends déjà certains dire : “Mais si, il y a des vérités absolues, par exemple 1 + 1 = 2”. Oui et non, 1+1 n’est pas forcément égal à 2. Par exemple en base décimale, c’est bien 2. Mais en binaire c’est « 10 ». Dans l’ancien système de calcul Maya, c’est « 1 1 ». On peux aussi écrire « Deux ». C’est relatif. Cela dépend de sa référence, du contexte, de la représentation sémantique choisie (le sens associé).
Et toutes les croyances naissent et croissent de cette façon :
- La pensée d’une personne,
- Une déclaration à une autre personne en faisant passer des émotions fortes (transformant ainsi une hypothèse en fait ou une généralité en singularité ressentie),
- De nombreuses répétitions entre des milliers de personnes,
- Une certitude pour beaucoup,
- La vérité pour un grand nombre (on a même oublié qui a eu l’idée en 1.)
C’est ainsi que se déroule le phénomène des rumeurs ou encore le processus psychologique utilisé par la publicité. C’est la même chose pour les succès des grandes inventions, des chefs d’œuvres cinématographiques ou littéraires.
Et tant que nous réfléchissons, nous restons libre d’y croire ou pas
Là où cela devient très intéressant, ce sont les croyances à propos de nous-même. Voici quelques exemples que j’entend tous les jours :
- “ Il faut que je sois à la hauteur”
- “ À 50 ans, on ne trouve plus de boulot”
- “ Il faut beaucoup d’argent pour créer une entreprise ”
- “ Je suis toujours désorganisée”
- “ Je n’ai jamais assez de temps”
- “ Les entreprises n’embauchent pas les jeunes sans expérience”
- “ Mes collaborateurs sont incompétents”
- “ J’ai pas du tout confiance en moi”
- “ Je suis bien assez grand pour me débrouiller tout seul”
- “ C’est impossible de bien concilier vie pro et perso”
Toutes ces affirmations sont des croyances et non pas des vérités absolues. Écrit comme ci-dessus, c’est assez évident : ces pensées et paroles se réfèrent souvent à des généralités complètement subjectives et donc ne s’adressent pas à la référence de l’individu qui les déclare. Elles sont parfois « vraies » (vous avez pu VOUS retrouver en les lisant) et parfois « fausses » (cela ne VOUS parlait pas du tout), cela dépend de votre contexte de référence, du moment, du lieu, etc. …
2 pensées par seconde
D’après des études récentes en neurosciences, nous aurions 65 000 pensées par jour (soit 2 pensées par seconde) ! Certainement quelques idées géniales, mais surtout beaucoup de pensées parasites, négatives, liées à des croyances limitantes et des pensées positives qui nous donnent de l’enthousiasme, de l’énergie.
La plupart du temps, ces pensées sont presque inconscientes et ne sont ni transformées en parole, ni en action. Mais avec les années, de véritables autoroutes neuronales se construisent. Une pensée fugitive associée à une émotion forte (peur, tristesse, joie, colère) s’est transformée en vérité, à cause ou grâce à la répétition. Et les émotions en réaction aux événements répétés renforcent ces pensées.
Seul, c’est assez difficile de se rendre compte de l’impact de ces pensées sur notre façon d’être et d’agir : il faut en prendre conscience. Le fameux « Je pense donc je suis » de Descartes. Parfois il suffit de le dire à quelqu’un. Si celui-ci vous écoute vraiment sans vous juger, s’il n’est pas du tout d’accord, ni sans abonder dans votre sens, s’il y croit également, alors il pourra vous faire prendre conscience de votre croyance. Sinon, si vous n’êtes pas vraiment écouté, vous continuez de faire vivre cette croyance. Vous trouvez des preuves supplémentaires à l’extérieur de vous.
Si vous êtes dans le rôle de celui qui écoute et que vous entendez quelqu’un avoir ce type d’affirmations, je vous invite à reformuler ce qu’il vient de dire et poser des questions ouvertes (comparé à qui, à quoi ? combien ? comment ? quand ? vraiment tous ? etc.).
La prise de conscience immédiate suffit parfois à démonter la croyance négative
Il « suffit » alors d’en recréer une autre, positive, qui fait avancer les choses. Je dis bien une autre, pas le contraire de l’affirmation. Car le contraire élargit encore l’autoroute dont je parlais plus haut (on reste dans le même domaine sémantique). Cette autre croyance est construite sur la base d’une émotion agréable et s’ancre alors sous la forme d’un détour qui, progressivement, par répétition, deviendra aussi large que l’autoroute initiale. Ce détour sera alors automatiquement utilisé en lieu et place car il apporte en plus des émotions agréables.
Exemple (cas d’une cliente d’hier) :
» Je ne suis pas à la hauteur (associée à l’émotion « culpabilité ») deviendra non pas « Je suis à la hauteur » (un peu simpliste) ou « Je vais dépasser le mur, les obstacles « (le mur est dans le même contexte sémantique et fait penser à la hauteur, les obstacles indiquent une difficulté probable, une sorte de mur) mais plutôt « Je suis forte et sereine ! » (associée aux émotions de légèreté, plaisir et responsabilité). – Ce mode de pensée a été transformé en moins d’un 1/4 d’heure grâce au processus de questionnement —.
Le nouveau mode de pensée sera alors répété et partagé à son entourage jusqu’à ce qu’il devienne une nouvelle vérité pour cette personne (oui une nouvelle croyance, mais utile celle-là ! ).
La puissance de nos pensées
Dans un club de basket-ball américain, on a fait un test pour améliorer le nombre de panier marqués. On a demandé à trois groupes de niveau équivalent de s’entraîner de la façon suivante pendant 1 semaine :
– Groupe A : aller sur le terrain, et faire des paniers, répéter jusqu’au bon geste.
– Groupe B : s’asseoir sur la pelouse, et visualiser par la pensée le bon geste qui marque le panier, inlassablement.
– Groupe C : alterner le terrain et la visualisation.
Devinez quel est le groupe qui la semaine suivante a le plus marqué ?
Le groupe B ! ( ils ont bien sûr ultérieurement repris l’entrainement physique pour conserver leur puissance musculaire).
Pourquoi le groupe B a-t-il le mieux réussi ? Car en pensant au bon geste, les joueurs marquaient dans leur tête à 100 %. Plus du tout de pensées parasites dues à un ballon à côté du panier.
Alors ne sous-estimez pas la puissance de vos pensées ! Et réfléchissez bien à ce que vous pensez.
Et comme Goethe le disait :
« Toutes les pensées véritablement sages ont été pensées déjà un millier de fois ; mais pour nous les approprier réellement nous devons les repenser encore, avec honnêteté, jusqu’à ce qu’elles prennent racines dans notre expression personnelle. »
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a 20 ans j’écrivais » Libre car déjà mort »ce qui est avec le recul de 51 ans est toujours d’actualité…….je suis contente de communiquer avec vous mais très septique cependant je reste curieuse…….à part le profit dans notre société je ne crois pas aux philanthropes donc méfiance…mais j’ose espérer que vous n’êtes pas aussi profiteur de la misère humaine c’est pourquoi je vous réponds je pense que je peux également vous apporter du réconfort entre gens intelligents c’est a vous de voir à bientôt Sylvie
Je crois que tout dépend d’où on est né ; et de la foi des parents ainsi que leurs cultures éducatives d’amour ou d’argent. Quoi qu’il en soit, il faut rendre ce qui est à César et ce qui et à Dieu.
Dieu est Amour et miséricorde. César est l’argent. L’argent peut tout acheter : un lit, mais pas le conseil. Un livre, mais pas l’intelligence. Une maison, mais pas un foyer. Des médicaments, mais pas la santé. Le plaisir, mais pas l’amour. Les loisirs, mais pas le bonheur. Un crucifix, mais pas la foi.
Un panthéon, mais pas le ciel.
Quel avantage aurait un homme, s’il venait à gagner le monde en perdant son âme ? Jésus-Christ.
Sujet vaste & intéressant. C’est vrai qu’il faut prendre conscience de la force de sa conscience & de l’impact qu’elle peut avoir sur notre vie. Ce n’est pas donné à tout le monde d’y parvenir du jour au lendemain, car il faut une ouverture d’esprit & une capacité à observer ses pensées de l’extèrieur comme on regarde un film.
Pour mon cas, personnel, j’ai encore un peu de mal à être spectateur de mes émotions, mais ça viendra avec le temps…
Tout ce qui nous arrive est ce qui nous arrive. Et nous avons la possibilité d’y donner le sens que nous souhaitons. En réfléchissant à ce que l’on pense à propos de ce que nous arrive, il deviens facile de bien DISTINGUER l’événement factuel (ce qui arrive) de notre interprétation à propos de ce qui arrive.
La plupart des gens font l’amalgame entre ces 2 notions (cause et conséquence), comme si ce qu’ils disent à propos de la conséquence d’un événement (« c’est injuste », « j’ai fait une erreur », « c’est une épreuve », …) n’était pas entièrement né dans leurs pensées alors que la cause était extérieure à eux. Bien sûr quand la cause dépend de soi, là c’est une question d’assumer sa responsabilité.
Le plus vous avez des facilités à penser différemment, à donner de nouveaux sens à ce qui se passe, le plus vous maîtrisez votre pouvoir de penser et de liberté d’agir.
depuis que je suis petite j’ai toujours eu des pensées différentes des autres et d ‘ailleurs je me suis toujours sentie différente?Mais je pense que cette vue différente du monde de tous les jours que j’ai toujours garder en moi et y ai cru même si les gens qui m’entourraient ne comprenais jamais ma façon de penser, à l heure d’aujourd’hui cette pensée m’a rendu plus forte et maintenant je m’en serre pour aider les gens à penser plus positivementet arrêter de s’appitoyer sur son sort à chaque coup dur, à chaque épreuves que la vie nous donne. C’est à nous de nous demander pourquoi cela nous arrive et quel est l’erreur que j’ai commise et non pas se dire que ça n arrive qu’à sois et stagner sur ce malheur sans en savoir la cause et de s’appitoyer sur son sort,mais à prendre ça comme épreuve qui nous rends plus fort.Voici un commentaire pour vous jaen guy, car j’aimerais savoir ce que vous en pensez. Bien à vous sabrina