“ L’espoir, au contraire de ce qu’on croit, équivaut à la résignation.
Et vivre, c’est ne pas se résigner. ”
— Albert Camus
De Resignacio … à Utopia
C’est au cours de mes diverses explorations du monde, que j’ai visité le village Resignacio. Il y a quatre hameaux dans ce village. Peut-être y êtes-vous déjà allé.
Dans le premier hameau, le Haut-Resignacio, au bord de la route principale, les gens sont toujours très pressés, très stressés. Ils savent au fond d’eux mêmes, qu’un autre mode de vie plus équilibré est possible, en améliorant par exemple leur organisation et leur communication, mais ils jugent que de toute façon, ils n’ont pas assez de temps, ni d’argent pour prendre vraiment soin de leur vie professionnelle ou privée.
Dans le second hameau, Cyniquio, près de la montagne, dès qu’une innovation ou une nouvelle idée est proposée par un nouveau venu, ils savent d’avance que cela ne marchera pas, en tout cas, pas pour eux.
Dans le Bas-Resignacio, les habitants pensent que la vie est comme çà, qu’il n’y a rien à faire sinon supporter voire subir ce qui se passe : « Il y aura toujours des conflits, des dominés et des dominants, des faibles et des forts, et je ne suis pas dans le bon camp ».
Enfin dans le dernier hameau, appelé Utopia, proche du fleuve Tranquille, les personnes qu’on rencontre sont très chaleureuses, discutent aimablement avec les étrangers. Ils vivent dans l’utopie qu’ils vivront très très vieux, que leur vie est très bien comme elle est et dans l’espoir qu’elle sera encore meilleure sans rien faire. Quand on leur propose de regarder ce qu’ils peuvent apporter de neuf et de plus épanouissant dans leur vie, ils répondent « Merci, je comprends, mais pas maintenant ».
Transformer la façon de se projeter dans l’avenir
Je n’habite pas dans ce village et je n’ai aucune envie d’y passer mes vacances. Quand il m’arrive de traverser ce village, j’entends les habitants se plaindre des comportements de leurs voisins, de leur vie difficile, des incertitudes auxquelles ils sont confrontés ou ils se disent que tout va bien comme cela. Ils sont très attachés à leur village, finalement assez rassurant, et ne songent même pas à déménager. Et j’en repars alors très attristé.
Le coach que je suis est là pour leur montrer les panneaux des villages voisins. Je suis très heureux quand certains choisissent comme moi de quitter Resignacio, pour découvrir et s’installer dans un autre village, Serenitio, Allegro, Proficio ou Efficio … et là je sens que j’ai fait mon boulot, que j’ai apporté un nouveau sens à leur vie, une nouvelle vision du monde et ils produisent alors d’autres résultats pour leur carrière professionnelle ou leurs projets personnels. Dans les villages voisins, le ciel n’est pas plus bleu qu’à Resignacio, l’herbe n’est pas plus verte, mais il est possible d’y transformer la façon de se projeter dans l’avenir, d’apprécier autrement les contraintes du quotidien et de s’accomplir.
Je vous propose de réfléchir à l’endroit où vous souhaitez vivre pour votre avenir et celui de vos enfants, en vous posant ces quelques questions :
1. Qu’est-ce que je veux pour moi et pour ma vie dans 10 ans, dans 5 ans, dans 6 mois, dans 3 mois ?
2. Quels sont mes valeurs, mes atouts, mes compétences qui me serviraient à atteindre mes buts ?
3. Quels sont mes freins, mes blocages, mes croyances qui pourraient m’en empêcher ?
Pour clarifier le projet qui vous tient à cœur ou tout simplement pour sortir de la résignation ou d’espoirs utopiques, vous pouvez demander mon assistance. Vivre à Resignacio ou découvrir d’autres contrées, c’est votre choix. Contactez-moi, je serai heureux d’être votre guide de voyage en explorant avec vous ce qui est possible.
Ce que j’aimerais que vous fassiez maintenant, c’est commenter ci-dessous en indiquant si vous sentez que vous vivez dans le haut ou le bas-Resignacio, à Cyniquio, à Utopia ou que vous vivez dans un autre environnement. Partagez ci-dessous l’impact (positif ou négatif) pour vous et votre entourage.
On fait le même métier . Pour ma part je vis à Utopia et j’ai une devise : il vaut mieux un utopiste qui agit qu’un réaliste qui ne fait rien . C’est ce que j’avais répondu à un chef d’entreprise lorsque j’étais une jeune animatrice qui ne craignait pas de clouer le bec aux vieux cadres d’entreprise ! Avec l’âge je me suis adoucie , mais je ne suis plus déterminée que jamais !
je viens de faire une conférence au Salon ZEN sur ce sujet ( à propos de la Violence comme défi pour évoluer vers une nouvelle conscience)
J’ai ouvert un groupe sur FB à cette occasion: P.H.A.R.E.S. lumières du monde ( Personne , Hautement Avisée, Responsable, Enthousiaste, Solidaire ( et souriante !) . Je te verrai bien parmi nous ! T’inquiète , ce n’est pas une secte , parce qu’un Phare, ça éclaire le chemin mais ça n’attire pas vers lui … vaut mieux pas !
En tout cas, j’ai adoré ton histoire. Je l’ai même partagée sur le groupe FB.
A un de ces jours, j’espère
Cordialement
Claude
Merci Claude pour ton partage.
Dans mon histoire les utopistes d’Utupia n’agissent pas. Tel que tu décris ta vision, c’est plutôt responsable et éclairant ! J’irai voir le groupe Phares sur FB ! 😉
En prendre conscience c’est déjà faire un grand pas. Bravo Josette !
Qu’est-ce qui est très important pour vous et ne marche pas comme vous le voulez ?
Appelez-moi.
Je vis à Résignacio depuis des années. Et c’est très lourd, j’en ai vraiment marre mais je ne sais pas ce que je devrais changer.
[…] désagréables comme la peur, l’anxiété, le stress, la tristesse, la honte, la colère, la résignation, le mépris, la frustration, etc…, nous avons là un bon indicateur de la mauvaise qualité […]