Je n’ai pas beaucoup communiqué ces dernières semaines. Je ne trouvais pas les mots pour écrire.
A la suite des attentats terroristes à Paris, je suis passé par toutes les émotions, j’ai essayé de prendre du recul, d’observer, d’écouter, de comprendre, de réfléchir, d’intérioriser pour mieux exprimer ensuite.
Mais trouver un message qui a du sens, intelligent, dire quelques chose de sérieux, quand cette réalité touche des dizaines de pays et des milliers de morts dans le monde, n’a finalement pas vraiment de sens. Quoi qu’il arrive, je reste optimiste et déclare que l’obscurantisme, la terreur, la haine, la peur vont laisser la place à l’éducation, la responsabilité., l’amour et la liberté. Quand ? Personne ne peut répondre.
Lors des rassemblements du dimanche 11 janvier en France et dans les grandes villes du monde, chacun a pu constaté que cette prise de conscience collective pour la liberté d’être et d’expression est rassurante. La parole crée le futur et à chaque instant, nous avons le choix entre donner du sens à sa vie dans un mode résigné ou inspiré.
Oui, nous avons toujours le choix entre envisager le pire ou imaginer le meilleur de ce qui est possible. Et dans le cadre de nos lois humaines, de nos règles, de nos compétences présentes et à venir nous avons toujours la possibilité de concrétiser nos rêves.
Les sujets importants ne manquent pas (climat, énergie, éducation, management, finance, santé, alimentation, transport, technologie, …) pour améliorer la vie quotidienne des êtres humains. Tous ces sujets demandent de se libérer des contraintes du passé, de transformer des croyances limitantes pour avoir un œil neuf et inventer un nouvel avenir.
Je suis convaincu que les outils qu’offrent le développement personnel, le coaching ou la psychologie positive sont les leviers de cette future transformation globale. Et cela commence par chacun, en regardant à l’intérieur de soi.
Pour clore ma missive du jour, parce qu’il est important de parler de choses sérieuses sans se prendre au sérieux, enfin pour apporter de la légèreté à tout cela, voilà une histoire que j’ai plaisir à partager avec vous :
“ Deux Premiers ministres sont en train de discuter des affaires de l’État.
Soudain, un fou furieux entre avec fracas dans la pièce et se met à hurler et à taper du poing sur le bureau. Le Premier ministre du pays hôte le réprimande aussitôt : « Peter, dit-il, ayez la bonté de vous rappeler la Règle Numéro 6 », sur quoi Peter retrouve instantanément son calme, s’excuse et se retire.
Les politiciens reprennent leur conversation, mais ils sont interrompus vingt minutes plus tard par une femme hystérique qui gesticule dans tous les sens, les cheveux en bataille. À nouveau, l’intruse est accueillie par ces mêmes paroles : « Marie, rappelez-vous, je vous prie, la Règle Numéro 6. » La femme revient à elle et se retire en s’inclinant et s’excusant.
Après que la même scène se fut répétée pour une troisième fois, le Premier ministre de passage demande à son collègue : « Mon cher ami, j’ai vu bien des choses au cours de ma vie, mais jamais rien de tel. Auriez-vous l’obligeance de me révéler le secret de la Règle Numéro 6 ? »
« C’est très simple, répond l’autre Premier ministre. La Règle Numéro 6 se lit comme suit : « Arrêtez de vous prendre au sérieux, imbécile. «
« Ah ! s’exclame le visiteur, c’est une règle remarquable. » Après quelques instants de réflexion, il ajoute : « Mais si je peux me permettre, quelles sont les autres règles ? »
« Il n’y en a pas d’autre. » ”
Cette histoire, est tirée du livre de B. Zander (ce dernier dirige l’Orchestre Philharmonique de Boston), « L’univers de la possibilité : Un art à découvrir« .
Personnellement, il m’arrive encore assez souvent d’oublier d’appliquer la règle n°6 à moi-même, mais la sagesse fait son chemin.
La prochaine fois où vous prendrez conscience de votre stress, anxiété, colère, frustration ou de problèmes dus par la « faute des autres », rappelez-vous la « Règle Numéro 6 ».
Merci de partager, transférer et commenter ci-dessous.
Au moment où une réunion de travail qui se veut traiter un sujet humain « la haine », (ils allaient traiter à coups de satires et de crayons la question du « racisme », ils allaient nous renvoyer à nos propres haines, nos peurs de l’autre, nos rejets de la différence) voilà que celle-ci s’active et prend « une identité meurtrière » en plein jour dans une rue de Paris. Ces personnes talentueuses au crayon aiguisé et les gardiens de « leur insécurité » ont connu le regard actif de la haine sans pouvoir l’effacer d’un coup de gomme. Cette situation me laisse pensive et silencieuse. Je ne suis pas allée rejoindre la foule, je me suis plongée dans la lecture de certaines bandes dessinées, je me suis remise à dessiner, j’ai écouté les propos de madame Annick De Souzenelle. J’ai échangé avec des amis, j’ai allumé une bougie et j’ai remercié mon père d’avoir quitté son village du Nord du Maroc pour la France où je suis née, où j’ai accédé à la connaissance, où je peux dire ce que je ressens et ce que je pense même si parfois dans des réunions de travail que je dirige, je constate qu’il est encore long le chemin où les individus pourront se côtoyer sans créer des bouc-émissaires. Ce qui s’est passé le 7 janvier 2015, c’est la mise à mort de la pensée, de la communication, j’invite chaque individu que nous sommes à revisiter notre façon de communiquer, de vivre avec les autres, de leur dire ce que l’on ressent sincèrement avant que cela ne prenne des proportions telles que nous créons au travail par exemple des R.P.S. (risques psychosociaux, des audits,…) dans des familles des divorces dramatiques, …
Nous devons apprendre à nous mettre en scène à l’intérieur de nous même, votre histoire de « la numéro 6 » est pour moi un passage intérieur de mise en exergue de ce qui est au final en chacun de nous: la vie.
merci cette vie de savoir lire et écrire car je sais combien c’est difficile pour d’autres femmes de ma génération nées au Maroc de ne pas pouvoir ouvrir un livre.
Je vous invite pour finir à regarder le film documentaire SUR LE CHEMIN DE L ECOLE de Pascal Plisson. Acheter le film c’est participer à ce travail de rendre la pensée libre dans tous les coins du monde pour éviter tout endoctrinement.
Merci pour cet espace de discussion et d’échange
Mina
Merci Jean pour ce beau texte.
Je ne sais comment qualifier ce qui s’est passé en France.
J’ai vraiment été très très triste.A propos de la règle 6 je suis très contente de voir
que c’est une règle de la vie et qui la rend meilleure d’ailleurs. En 2014 j’ai eu beaucoup de stress mais depuis un certain temps je n’arrive plus à me prendre au sérieux quoi qu’il m’arrive et cela m’inquiétait car je croyais que je devenais inconsciente.
Me voilà rassurer
Merci encore
Merci pour le partage de cette belle histoire.
La question a se poser ou la réflexion à mener est la suivante: si les fous comprennent la règle 6 et l’appliquent ce qui crée un beau climat pour les autres alors nous, hommes normaux que devons nous faire??? Surtout pas rappeler aux autres l’existence de cette règle!!!!!
Pour moi la vie humaine est sacrée. Je me demande pourquoi les gens s’entre-tuent pour des divergences d’opinions. Je suis pour la liberté d’expression mais à condition de respecter l’opinion et les croyances d’autrui. On vit tous sur la même planète, On doit nous unir au lieu de nous disperser et nous haïr.
c’est marrant mais j’ai pensé aux politiques et non pas à moi en premier pour appliquer la règle N°6 comme quoi y a encore du chemin a faire sur le regard …..
Merci Jean. C’est bien là que tout se joue.
merci Jean-Guy pour ces conseils je regrette cet attentat qui a caoute des pertes de vies humains gratuits il faut ignorer cet attentat pour que la vie continue ne pas le politiser
ce qui ont commis cet attentat ils representent eux meme on est contre ca
Merci Jean-Guy pour l’espoir et l’humour que vous nous communiquez.