« Nous ne voyons pas les choses comme elles sont, nous les voyons comme nous sommes. » – Anaïs Nin
J’aime beaucoup les travaux de Noam Chomski, professeur de linguistique au MIT, il est considéré comme le fondateur de la grammaire transformationnelle. J’ai d’abord pris connaissance de ses travaux dans ma première vie, en tant qu’ingénieur en intelligence artificielle pour développer des systèmes experts, puis dans ma seconde vie, en tant que coach personnel, en utilisant les outils de PNL (Programmation Neuro-linguistique) avec mes clients. Pourquoi je vous raconte cela ?
Parce que notre langage, ce que nous disons (ou écrivons) a un impact sur notre réalité. Notre langage est à la source de notre réalité et le langage transforme notre réalité. Normalement, vous avez du vous en rendre compte en rédigeant vos rapports, vos emails, vos SMS …
Qu’est-ce qui vous pousse à choisir tel ou tel mot, à rédiger telle phrase comme ceci ou cela ?
Et cela va très loin, comme nous allons le voir ci-dessous !
Oh my GOD ! Really ?
Découvrez tout de suite l’acronyme « G.O.D. » que j’utilise pour me souvenir de 3 modèles linguistiques, définis par Noam Chomski. Ces 3 façons de communiquer transforment la réalité, génèrent de fausses croyances et provoquent aussi beaucoup de difficultés dans notre communication avec les autres.
Voici donc ce que signifie G.O.D. dans notre contexte présent :
- Généralisation : Exemples : « Je n’arrive jamais à terminer ma todo-list » / « Personne ne m’écoute » / « Je dois y arriver » / « Il faut que je termine mardi soir à tout prix » (utilisation des quantificateurs universels : « jamais-toujours/personne-tout le monde … » et/ou des 3 verbes « pouvoir/falloir/devoir »).
Questions à (se) poser : « Vraiment jamais ? » / « Pourquoi dois-tu terminer mardi … ? » - Omission : Exemples : « Je ne suis pas motivé ». Il manque de la précision. Question : « Motivé pour quoi précisément ? » / « On m’a dit que … ». Il manque ici un référentiel, « Qui est on ? ».
- Distorsion : Exemples : « Elle ne me fait pas confiance », c’est une hypothèse. Question « Comment le sais-tu ? / « Je sais que ça t’énerve », c’est de la lecture de pensée. Question : « Qu’est-ce qui te fait dire cela ? »
Quelle est la meilleure solution pour sortir de ces affirmations « G.O.D. » ?
Oui, vous l’avez compris, c’est vous poser plus de questions (ou les poser à ton interlocuteur) et reformuler/compléter les phrases.
Mais pour vous en rendre compte par vous-même, je vous invite vraiment à regarder vos objectifs, vos actions et communications quotidiennes au travers du filtre « Oh my GOD !« .