J’ai le blues …
Qui n’a jamais dit ou entendu dire autour de lui, en cette période de l’année, quand le mois de novembre commence à poindre son nez laissant présager les futures fêtes de fin d’année, « je suis fatigué(e), j’ai pas les idées claires, j’ai pas d’énergie » ?
C’est ce que j’appelle le syndrome du déclin du soleil.
Et j’insiste bien sur le mot syndrome car en soit, le soleil n’y est pour rien, il est moins présent certes, mais il ne décline pas, c’est seulement l’idée qu’on s’en fait. Et c’est finalement très symbolique de notre soleil intérieur qui lui est, à ce moment-là, réellement en déclin.
Cela se traduit généralement par un moral et une motivation en baisse, un fléchissement des mécanismes de défense avec pour corollaire une santé qui se fragilise, des pensées négatives, une certaine résignation et un repli sur soi qui s’installent subrepticement.
Quand ces sensations arrivent de façon récurrente, à cette période de l’année, chaque année, parfois depuis plusieurs années, il est peut-être temps de poser ses valises ; car si vous n’y prenez pas garde, insidieusement, la déprime peut s’installer et la seule chose dont on aura alors bientôt uniquement envie, c’est de rester au fond de son lit.
Revoir son système de croyances
Poser ses valises, ça veut dire quoi ?
– Dans un premier temps, cela pourrait vouloir dire lâcher prise plutôt que lutter contre. « Ok je suis fatigué(e), ok je suis pas au top (de ma forme, professionnellement, relationnellement parlant aussi) ».
– Dans un deuxième temps, cela pourrait vouloir dire observer ce qui se passe : un changement de saison, la nature qui se dénude alors que nous nous couvrons de plus en plus, un rythme qui se fait plus lent, des personnes qui se protègent davantage (de la pluie, du froid, de la nuit qui arrive plus vite, … des autres).
– Dans un troisième temps, cela pourrait vouloir dire « et si je me mettais au diapason de la nature, en étant moi aussi plus en dedans qu’en dehors, en m’occupant de moi, en apprenant à me choyer et à m’aider à traverser cette saison de façon plus sereine et profitable » : se recentrer sur soi-même pour se réouvrir aux autres.
Pour cela, il est peut être nécessaire de repenser sa relation à cette saison et donc de revoir son système de croyances : le soleil (extérieur) n’est pas en déclin, le soleil intérieur ne l’est pas systématiquement.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Un programme de coaching peut vous aider à redéfinir la façon dont vous vivez ce moment. L’automne et l’hiver ne sont peut être pas les saisons les pires de l’année, c’est peut être seulement l’idée que vous vous en faites.
Coach Hexalto