Artiche Paru sur FOCUS Carrière – Février 2009
» Estimée à environ 2 500 en 2005 par la Société Française de Coaching, la population de coachs professionnels continue de s’étoffer aujourd’hui en France. S’il n’est pas difficile d’en trouver un, encore faut-il savoir quand faire appel à ses services.
Problème de confiance en soi, sensation de malaise dans un environnement en mutation, travaux de groupe qui pataugent… Pas de panique, les coachs professionnels sont là pour remettre votre carrière ou votre entreprise sur la bonne voie. « Le coaching, c’est un accompagnement personnalisé dans le but d’amener les personnes ou les entreprises à mieux réussir ce qu’elles entreprennent », nous explique Jean-Guy Perraud, fondateur de Hexalto Coaching en 2004, qui s’empresse néanmoins de préciser qu’il ne s’agit pas d’une thérapie. « Le meilleur moment pour se faire coacher, c’est lorsqu’on va bien car c’est là que l’on est le plus réceptif, insiste-t-il. Malgré cela, il est tout de même possible d’intervenir si le client se sent stressé ou angoissé. »
« Les demandes tournent souvent autour de problèmes de communication »
Aujourd’hui, les services proposés par les coachs s’étalent sur un éventail toujours plus large. Il peut s’agir de donner à son entreprise une orientation pertinente, apprendre à mieux exercer ses responsabilités ou encore bien se préparer à un changement d’environnement ou de poste au sein d’une société… « Même si on peut être amené à traiter tous types de besoins, les demandes qui reviennent le plus fréquemment sont celles qui tournent autour de la confiance en soi et des problèmes de communication », souligne Jean-Guy Perraud. C’est d’ailleurs dans ce genre de cas que le fondateur d’Hexalto a connu l’ne de ses plus belles réussites en tant que coach. « Un cadre expérimenté d’un cabinet de finance se sentait mis de côté au milieu de tous les jeunes aux dents longues qui l’entouraient. On a travaillé ensemble sur quelques petites choses, comme la confiance en soi, l’organisation ou la prise de parole… » Quelques mois après, avant son évaluation annuelle, il annonce à Jean-Guy Perraud qu’il souhaite demander 50 % d’augmentation de salaire. « J’étais moi-même un peu sceptique, avoue le coach, mais on a préparé cette évaluation pour qu’il ait de quoi justifier cette demande. C’est ainsi qu’il a obtenu + 40 %, sur un salaire qui était déjà important. »
Coaching individuel ou en groupe
Le coaching est-il un bon moyen pour remettre sa carrière sur de bons rails ? Oui, mais son impact va au-delà : souvent, c’est l’entreprise au complet qui profite des actions des coachs sur les employés. A fortiori lorsque l’accompagnement se fait pour tout un groupe. Jean-Jacques Montlahuc, associé chez Opteam Coaching et Team-Building à Lyon, travaille essentiellement pour des PME, et notamment avec des groupes de travail de plusieurs personnes. « Pour optimiser les performances d’une équipe, on nous demande souvent de développer une vision commune au sein du groupe. Les cas les plus difficiles sont ceux où ils vivent autour de gros secrets, de non-dits que finalement tout le monde connait, mais qui pèsent sur l’ambiance de l’équipe. » Il s’agit alors d’effectuer tout un travail d’accompagnement qui peut s’étaler sur plus de deux ans.
Au niveau du coaching individuel, Jean-Guy Perraud estime entre 3 et 6 mois le temps moyen de l’accompagnement. Mais rien n’empêche de faire appel à son coach plusieurs fois pour des raisons différentes. « J’avais conseillé un client qui partait aux Antilles et qui voulait préparer ce changement complet d’environnement, raconte Jean-Guy Perraud. Il est revenu vers moi ensuite car il s’apprêtait à devenir directeur adjoint, et il avait par conséquent besoin d’autres outils pour mieux appréhender ce nouveau poste. En fait, le monde de l’entreprise, c’est comme le sport. Quand un athlète a une nouvelle compétition, il a besoin de s’entraîner à nouveau. » «
Sébastien Hervier
Bonjour à vous,
Intéressant sur le coaching et l’intelligence émotionnelle.
Je sais ce que c’est mais je n’ai jamais vraiment étudié la chose.
Pouvez-vous m’en parler davantage et me donner des exemples.
Je crois que l’ on peut avoir un haut Q.I et pourrir sa vie si L’E. n’est pas au rendez-vous. Je crois qu’il est important d’avoir un équilibre entre ces deux la.
Merci d’avance
Nicole Paoli
Merci Nicole,
Et bien cela pourra faire l’objet d’une prochaine publication : un article dédié à l’intelligence émotionnelle (et le QE : Quotient Émotionnel) avec des exemples.
Jean-Guy
j’ai fait des formation en peer coaching depuis 3 ans mais malheureusement mon problème c’est ce que je n’ai pas réussi à transmetre ce que je sais à mes collègue, quand je commence à parler il m’arrive d’oublier ce que je voulais dire; alors que dois faire pour pouvoir faire des formations à mes collègues. et mercI.
Je vous invite à travailler sur la canalisation de vos émotions. Avez-vous étudié l’intelligence émotionnelle au cours de ces formations ?
Avant de pouvoir former d’autres personnes vous devez avoir pleinement confiance en vous et bien gérer vos émotions.