Vous avez envie de changer quelque chose d’important dans votre vie, et puis ça n’avance pas. Vous ne savez pas quoi choisir, comment vous y prendre, où vous renseigner, comment vous motiver. Tout à l’air très compliqué. Bref vous avez l’impression que vous n’y arriverez jamais.
Voici quelques situations possibles :
- Vous êtes confronté à des obstacles pour changer de métier, obtenir une promotion ou une mutation ?
- Vous êtes sans cesse débordé par des tâches de routine et n’arrivez pas à vous poser pour réfléchir et retrouver du sens à votre vie ?
- Vous aimeriez créer votre propre entreprise mais vous n’osez pas ? vous ne savez pas comment démarrer ?
- Vous ne savez pas comment développer votre entreprise ? dégager plus de marge ?
- Vous avez des relations difficiles avec votre mari, votre femme, vos enfants, vos collègues, votre chef, … ?
- Vous n’arrivez pas à vous endormir, vous êtes anxieux pour votre avenir, celui de vos enfants, … ?
Et pourtant vous êtes à peu près clair sur ce que vous voulez pour vous et votre entourage. Mais ça bloque.
Alors pendant quelques temps, vous allez essayer d’oublier ce qui ne marche pas vraiment dans votre vie et vous replonger dans votre travail ou dans toute autre activité qui va vous occuper mentalement et physiquement.
Et puis … cela recommence et vous vous dites encore : « Mais pourquoi je n’y arrive pas comme je veux ? ».
Contrairement à vos impressions, ce qui vous bloque vraiment ne provient ni des autres ni des circonstances extérieures (organisations, administration, politique, temps, …). Evidemment il y a quelques exceptions mais en général c’est votre façon de penser qui vous limite.
Ce n’est pas de la faute des autres et ce n’est pas de votre faute non plus, c’est un mécanisme naturel et le plus souvent inconscient.
Mais c’est de votre responsabilité de transformer cela pour le meilleur.
Distinguer vos croyances limitantes
Vos comportements, vos actions, vos paroles s’alignent avec ce que vous croyez. Ce que vous croyez à propos de vous (vos compétences, vos talents, vos qualités, vos défauts), des autres et du monde.
Quand vous vous savez capable aujourd’hui de faire telle ou telle chose, c’est qu’un jour vous avez cru être capable de le faire et par la force des habitudes, vous avez appris à faire de mieux en mieux. Vous avez renforcé cette croyance à la vue de vos accomplissements, de vos succès.
Inversement suite à des injonctions parentales (ou de celles de vos professeurs), suite à des conversations avec d’autres personnes, suite à des informations lues, entendues ou vues ici ou là, vous croyez que ce n’est pas possible pour vous.
Voilà ce qu’est une croyance limitante : une croyance qui vous limite dans vos possibilités d’être ou de faire.
Exemples de croyances limitantes :
- Je suis trop jeune, trop vieux, pas assez beau, intelligent, influent, …
- Les femmes sont toutes des … / Les hommes sont tous des …
- L’argent ne fait pas le bonheur / L’argent c’est sale
- Je n’ai pas de chance en amour / L’amour fait souffrir
- Je ne peux pas vivre seul(e)
- Il faut se marier et avoir des enfants pour être heureux
- Je ne suis pas à la hauteur
- Si tu travailles bien à l’école tu réussiras dans la vie
- Je n’y arrive pas
- A moins d’un miracle ma vie restera médiocre
- Il faut travailler dur pour réussir
- Mes efforts ne sont jamais récompensés
- Le monde est dangereux / La vie est dure
- Personne ne voit tout ce que je fais
- J’y peux rien, c’est mon destin
- J’ai jamais le temps
- On ne peut pas faire confiance aux …
- …
Si à la lecture d’une de ces phrases vous êtes resté indifférent ou si cela vous a fait rire alors ce n’est pas une croyance limitante pour vous. Super !
Dans l’autre cas (« Ah oui, c’est bien vrai ça » / « Je me reconnais là ») alors vous croyez à quelque chose qui vous limite. Et c’est aussi la preuve que vous êtes un être humain avec vos vulnérabilités ! C’est OK (je vous le rappelle, ne culpabilisez pas, ce n’est pas de votre faute).
Je l’avoue. Dans la liste ci-dessus, il y en a quelques unes qui essayent de persister ou de revenir sous une autre forme dans ma tête. C’est OK. Quand je les vois, je les transforme ! Et quand je ne les vois pas, je vis avec. Et puis un jour, au cours d’une conversation avec un de mes amis ou avec un coach, j’en prend alors conscience et j’agis !
Comment reconnaître ces mythes et croyances limitantes :
- Émotion : Quand vous vivez personnellement une croyance limitante qui est ancrée en vous, vous ressentez une émotion désagréable : culpabilité, honte, peur, colère, tristesse, lourdeur, stress, anxiété, frustration, résignation, …
- Comportement : Vous manquez d’énergie pour agir, vous procrastinez, vous répétez des situations d’échec, vous réagissez de façon disproportionnée à des événements, …
- Langage : Soit vous vous exprimez de façon timide et inhibée : « Je crois que… », « Il semble que… », « J’ai l’impression que… » )
soit au contraire de façon systématique, voire arrogante : « Il faut que… », « Je dois… », « Je suis pas assez … », « Je suis trop … », « Les autres sont … », « Tous/toutes (Généralisation) », « Cela devrait/ne devrait pas (Distorsion) »
Transformer vos croyances
La principale difficulté est de reconnaître qu’il s’agit d’une croyance et pas d’une vérité qui explique le pourquoi et le comment de votre vie, des autres et du monde. Pensez au temps qu’il a fallu aux terriens pour arrêter de croire que la terre était plate, pour arrêter de croire que le soleil tournait autour, ou qu’il faut encore à certains pour arrêter de croire au Père-Noël, …
- Autorisez vous à considérer que ce que vous croyez sur vous, sur les autres et le monde n’est peut être pas aussi sûr et certain que vous ne le pensez.
- Autorisez vous à choisir les croyances qui marchent pour vous, qui vous font réussir, qui motivent les gens autour de vous, les croyances qui vous rendent heureux. Renforcez les en les répétant.
- Autorisez vous à arrêter de ruminer les croyances qui vous limitent et génèrent des émotions désagréables. Laissez les partir en arrêtant d’y penser (Je n’ai pas dit que c’était facile).
- Lâchez prise de vos croyances limitantes (il y a de nombreuses méthodes pour cela que vous pouvez apprendre dans mes formations et coaching) et inventez vous de nouvelles règles à la place. Cela peut vous demander d’élargir beaucoup votre zone de confort.
- Créez de nouvelles croyances qui vous font du bien (« Je réussis ce que j’entreprends », « J’ai de belles valeurs », …). Elles deviendront pour vous des règles d’or, des mantras !
2ème étape de la transformation
Pour en revenir au titre de cet article, la plupart des enseignements, des livres, des outils, des formations vous expliquent comment faire la 1ère étape de la transformation.
Mais on a trop souvent tendance à laisser de côté la 2ème étape de la transformation.
Il ne suffit pas d’avoir une belle prise de conscience, une révélation sur une croyance limitante. Cette dernière est certainement ancrée en vous depuis des dizaines d’années. Votre réseau neuronal est imprégné par cette pensée dysfonctionnelle (d’autant qu’il se peut même qu’un jour, elle a pu être vraie et fonctionnelle). Elle risque de revenir sans crier gare !
La 2ème étape consiste à ancrer en vous cette nouvelle croyance. Apprendre. Appliquer encore et encore. Répéter.
Répétez votre nouvelle règle d’or, tous les jours pendant au moins un mois, voire plus.
Par exemple : « J’ai tout ce qu’il faut pour réussir ! » (à la place de « je suis pas à la hauteur »).
Quand vous étiez bébé, vous ne vous pas arrêté d’apprendre à marcher à la première chute (on dit qu’un bébé tombe plus de 2 000 fois avant de réussir à marcher).
Quand vous changez d’alimentation, tous les jours, à tous les repas vous devez y penser.
Quand vous entreprenez une nouvelle activité physique pour retrouver la forme et perdre du poids, c’est aussi pour tous les jours.
Vous l’avez compris, vous créez une nouvelle habitude pour nourrir votre mental de pensées qui marchent pour vous et vous créez ainsi un nouveau réseau neuronal. En l’empruntant tous les jours, encore et encore, cela deviendra une véritable autoroute neuronale.
Cela fera de plus en plus partie de vous.
Vous n’aurez même plus à y penser. Votre nouvelle règle d’or deviendra automatique.
Et un jour, vous vous direz : « Tiens c’est drôle ! Comment j’ai pu croire que j’étais comme ça alors que je suis comme ci »…
Ce que j’aimerais que vous fassiez maintenant :
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- Indiquez dans la zone commentaire ce qui vous bloque, les croyances qui sont présentes pour vous et ce que vous avez déjà essayé mais qui n’a pas marché (je vous répondrai personnellement),
Moi je reproduit le meme schema mentale des mes relations avec les hommes, du coup je me dis toujurs que je ne vais jamais trouvé l’amour vu que c’est toujours des relations mauvaises que j’ai eu , et ca m’attriste enormement. Je sais tres bien que c’est une fausse croyance, mais en mee temps j’arrive pas etre convaincu du contraire car c’est jtr pareil et je suis celibataire depuis 2ans..
Je comprends tout à fait ce que vous ressentez Bibi. Il est difficile de se défaire d’une croyance limitante, surtout lorsqu’elle est ancrée depuis longtemps. Mais il est important de vous rappeler que vous êtes capable de changer cette situation. Vous avez déjà pris conscience que cette croyance est fausse, c’est un premier pas important.
Maintenant, il est temps de travailler sur vous-même et de vous concentrer sur les relations positives que vous avez dans votre vie. Essayez de vous rappeler des moments où vous avez été heureux dans une relation, même si cela remonte à longtemps. Et surtout, ne vous découragez pas, l’amour peut arriver à tout moment.
Gardez espoir et continuez à travailler sur vous-même.
Merci pour votre article. Pour ma part je suis paralyser par la peur. Je rêve de réaliser certaines choses au niveau professionnel et personnel mais les situations passées font raisonner en moi des pensées du type « c est pas pour moi » « je suis nulle » « je me mets des barrières » « tu ne peux pas faire ca » « de quoi vas tu vivre » « c’est n’importe quoi » … je peux même percevoir par moment la voix de mes parents, membre de ma famille, petit ami ou anciens chefs. Ces pensées me paralysent, m empêche d’agir spontanément et me rendent malheureuse. J arrive par moment à lacher prise en méditant ou en agissant sur conviction. Mais la culpabilite apparaît pour les autres moments. Il est assez difficile de s extraire de ce mécanisme complètement inconscient douloureux et épuisant. Je comprends aujourd’hui l impact des paroles et situations passées. Je fais de mon mieux pour retravailler le situation actuelle. Mais le travail de rééducation de la pensée et de notre vision des choses est long. Cela oscille quotidiennement et me place dans des incertitudes qui me limitent dans mes relations aux autres et mes choix. Un travail à poursuivre… encore merci!
Merci beaucoup pour votre commentaire sincère et courageux. Il est vrai que le travail de rééducation de la pensée peut être long et parfois difficile, mais sachez que vous êtes sur la bonne voie en étant consciente de ces pensées limitantes. Continuez à pratiquer la méditation et à agir sur vos convictions, cela aidera à renforcer vos nouvelles croyances positives.
Soyez douce et patiente avec vous-même, et n’hésitez pas à demander de l’aide si besoin. Vous méritez de réaliser vos rêves et de vivre pleinement votre vie.
Bon courage Clémence!
Je ne parviens pas à vivre une relation sérieuse depuis ma dernière rupture…
Acmo. Il peut y avoir plusieurs croyances limitantes derrière ce fait. Et peut-être aussi un besoin de vous retrouver avec vous-même avant de vous réengager. Je vous invite à creuser. Qu’en pensez-vous ?
Moi il me semble toujours difficile de m’exprimer avec aisance en public malgré tous mes efforts
Ilyasse, la réponse que j’ai donnée à Claudie pourrait aussi marcher pour vous. De plus la meilleure façon d’apprendre à parler en public avec aisance est de commencer par accepter qu’au début ce n’est pas parfait, c’est normal. Là encore, c’est l’entraînement qui fait la différence. Mais le plus important est de vous concentrer sur le message que vous voulez transmettre : l’intention. Que vous voulez donner à votre public ? Si vous êtes concentré sur le fond et votre public, vous ne pouvez pas en même temps vous juger sur la forme (c’est quand on se juge sur sa façon de parler qu’on perd ses moyens, son aisance). Donc déplacez vos efforts vers l’intention de votre message au lieu de penser à vous en train de vous exprimer. Vous serez en relation avec votre public et vous vous exprimerez de plus en plus aisément sans même y penser.
Claudie moi j’ai vécu une période difficile étant enfant car les moyens de mes parents étaient moindres que ceus de mes amies et je continue encore à être timide dans mes comportements alors que tout va bien
OK Claudie. Que vous manque-t-il pour oser vous affirmer maintenant ?
Lâchez-prise du passé (cf. article précédent). Comme tout va bien de façon générale, vous pouvez vous concentrer sur ce que vous voulez améliorer. Qu’est-ce qui pourrait être à la source de votre motivation pour vous affirmer ? Autrement dit que pourriez vous gagner à vous affirmer ? En vous imaginant comme une femme affirmée, avec les bénéfices que cela comporte, comment vous sentez-vous ? Répétez cette visualisation jusqu’à ce qu’elle soit pleinement ancrée en vous.
Merci Jean-Guy. Personnellement je n’arrête pas de me dire que je suis idiote, que je suis maladroite, que mon chef ne m’aime pas … et pourtant je sais que je suis hyper compétente !
Merci Chantale. Un moyen d’arrêter est de vous focaliser sur vos différents rôles (employée, mère, épouse, …) et d’observer en quoi vous êtes hyper compétente justement dans ces différents rôles (Notez toutes vos qualités, savoir-être et savoir-faire). Valorisez surtout ce qui marche et ne vous en voulez pas de continuer de temps en temps à vous dévaloriser. Le changement d’habitude va faire son effet, vous verrez.