“ Tu vois, je veux beaucoup. Peut-être tout :
L’obscurité des chutes infinies
Et le jeu scintillant de toute remontée.
Il en est tant qui vivent et ne veulent rien
Et qui se sentent rassasiés
Par les repas légers
De leurs sentiments lisses.
Mais toi, tu aimes tout visage
Qui sert et qui a soif.
Tu aimes tous ceux qui se servent
De toi ainsi que d’un outil.
Tu n’es pas encore froid et il n’est pas trop tard
Pour plonger dans le devenir
De ton gouffre où paisible la vie se révèle.”
Rainer Maria Rilke, poète autrichien (1875-1926)
Ce poème peut nécessiter plusieurs lectures : Laissez-vous aller à recevoir la richesse et la profondeur de son contenu derrière ses mots simples. Je l’ai relu une bonne dizaines de fois avant de n’en percevoir sans doute qu’une partie de ses portées.
Vous êtes vivant, agissez. Aimez les autres. Aimez-vous. Réalisez-vous. Devenez qui vous êtes au fond de vous. Laissez se révéler la vie qui est en vous.
Très mauvaise traduction de ce magnifique texte ! Et contresens absolu !
Voici al bonne traduction :
Vois-tu, je veux beaucoup. Peut-être tout.
L’obscurité des chutes infinies
Et le jeu scintillant des montées lumineuses.
Tant d’autres vivent qui ne veulent rien
Et que rassasient les mets légers de leurs sentiments lisses.
Cele ne veut plus du tout dire la même chose. Vive les nuances.
Merci Siska.
Nous l’avons corrigé.
Merci, Siska, quelle différence, la fin est-elle correcte?
J’avais un disque récité par Gérard Philippe avec plusieurs texte et cette traduction et malheureusement je l’ai perdu et ne sais pas ni où ni comment le retrouver….
As-tu une idée? Anne-Marie.