— Je suis salarié, je souhaiterais être coaché mais je n’ose pas demander à mon responsable. Comment faire ?
1) Faites le point sur ce que vous attendez d’un coaching. Cela peut concerner une amélioration de votre productivité, le gain de temps, la gestion de votre stress, la communication avec vos collègues, la motivation de votre équipe, …, l’objectif de bien démarrer un nouveau poste, d’obtenir une promotion ou de surmonter avec aisance un changement d’organisation … Voir la liste des bénéfices d’un coaching. Mettez vos attentes noir sur blanc.
2) Demandez à rencontrer votre responsable. Présentez lui oralement vos objectifs, ce que pourra vous apporter personnellement un suivi de type coaching ainsi que, ce que cela pourra apporter à l’entreprise, à l’équipe dans laquelle vous travaillez et à votre responsable lui-même (par exemple, une plus grande autonomie et responsabilisation de votre part lui facilitera la délégation de tâches).
3) Ecoutez attentivement sa réponse. S’il ne dit pas oui tout de suite, il y a peu de chances qu’il s’agisse d’un non catégorique. Il peut par ailleurs vous proposer d’autres alternatives : formation continue, e-learning. Ce n’est pas le même domaine, mais acquérir de nouvelles connaissances vous sera toujours utile. Enfin, demandez lui, si lui-même a déjà été coaché, et si c’est le cas, ce qu’il en a lui-même retiré. Si ce n’est pas le cas, faites lui connaître nos prestations ! Quelle que soit sa réponse, soyez ok avec. Plus tard vous pourrez en rediscuter.
4) Si vous n’osez pas demander malgré tout, c’est justement à ce sujet (oser demander, prendre des risques) que vous pourriez ête coaché ! Contactez-moi directement.
— Je suis salarié, mon entreprise veut me coacher. Je ne sais pas quoi faire, accepter ou refuser ?
1) C’est une opportunité formidable, un coach, rien que pour vous ! Acceptez bien-sûr. Mais si vous vous posez la question, cela cache sans doute quelques craintes. Vous vous dites peut-être « Je n’ai pas besoin de ça ». C’est vrai. Sachez que la plupart des PDG et cadres dirigeants sont coachés, en ont-ils besoin ? -Non, pas plus ni moins que vous. Mais en étant coachés, ils ont des résultats qui dépassent leurs attentes, en transformant leur façon de voir leur vie professionnelle, ils transforment leur façon d’être avec leurs collaborateurs et leur entourage en général. Ils sont plus efficaces et plus sereins devant les problèmes. Ne souhaitez-vous pas cela pour vous ?
2) Si les objectifs de la direction ne vous semblent pas pertinents, vous pouvez en discuter avec un ou plusieurs coachs (afin de faire votre choix) et faire évoluer les thèmes de travail, à condition de rester dans des objectifs professionnels qui servent l’entreprise.
3) Vous pouvez avoir des craintes concernant des retours que pourrait donner le coach à votre hiérarchie sans votre consentement. Sachez que déontologiquement, cela ne doit pas exister. Assurez-vous que cela est présent dans les termes du contrat tri-partite de coaching (Entreprise, Coach, Coaché) sous la forme d’une clause de confidentialité : le coach s’engage à ne restituer aucun contenu des séances à quiconque sans la présence du coaché.
4) Vous pouvez aussi refuser sans aucune culpabilité vis à vis de vous-même ou de votre responsable.
— Je suis responsable, je voudrais qu’un de mes collaborateurs suive un programme de coaching, comment m’y prendre ?
1) Avez-vous vous même déjà été coaché ? Si ce n’est pas le cas, commencez par en discuter avec un coach.
2) Si vous avez été coaché, partagez avec votre collaborateur les résultats de votre programme de coaching, les bénéfices que vous en avez tiré. Et demandez lui, ce qu’il pourrait tirer d’un tel accompagnement dans les domaines professionnels qui ne fonctionnent pas comme il le souhaiterait. Ne lui suggérez rien de particulier, posez des questions ouvertes. Laissez le libre de choisir ou non d’être coaché.
3) N’imposez pas un programme de coaching. Cela ne fonctionnerait pas. Il est impératif que le coaché en ressente l’intérêt par lui-même et les bénéfices pour lui-même et soit engagé à obtenir des résultats. Si vous connaissez la pyramide de Maslov, le coaching touche les besoins de réalisation de soi et d’estime de soi et d’autrui. Votre proposition de coaching doit être présentée sincèrement comme un cadeau, une reconnaissance de votre part pour la performance de votre collaborateur et une ouverture à un autre niveau d’accomplissement.
4) Attention au risque de faire passer un message du type « Y’a quelque chose qui ne va pas chez vous ». Ce n’est pas une thérapie, il n’y a rien à soigner dans un programme de coaching. Un coach n’est pas un thérapeute, ni un conseiller, ni un formateur d’ailleurs (voir faq). Il s’agit d’être personnellement accompagné pendant quelques temps pour améliorer ses performances, exprimer ses talents, agir efficacement, c’est à dire avoir un co-pilote pour piloter plus facilement la voiture de la vie professionnelle sur des chemins plus accidentés que jadis, avec plus de concurrents, plus d’incertitudes sur la route, et tenir le cap défini par la direction de l’entreprise. Il ne s’agit pas d’aller voir un garagiste pour faire réparer le moteur de cette voiture ou pour renforcer des points faibles dans la suspension. Pour être coaché, il faut être dans une bonne forme psychologique, si ce n’est pas le cas, une consultation préalable chez un spécialiste de la santé mentale est souhaitable; ces choix sont de la responsabilité de votre collaborateur.
5) Par ailleurs, rassurez votre collaborateur sur les aspects confidentiels de l’approche coaching (voir la question précédente – Réponse 3 -).