Pierre, 41 ans, cadre dans une grande entreprise se prépare pour son entretien annuel avec son responsable.
Il liste ses projets passés, ses résultats, ses bonnes et moins bonnes performances.
Et en rédigeant le document destiné à son responsable hiérarchique, une pensée lui traverse l’esprit : « Mais combien vais-je recevoir d’augmentation de salaire avec tout ça ? »
Pierre décide de consulter Google pour chercher quel est le salaire moyen actuel d’un poste équivalent au sien.
De site en site, il commence à se décourager : « Est-ce que mon chef a seulement pensé à m’accorder une augmentation cette année ? »
Tout en continuant ses recherches et en complétant le formulaire EIA de préparation à l’Entretien Individuel de l’Année, il se dit : » De toute façon, dans cette boîte, ce sont des radins ! « .
Emporté dans ses réflexions, il s’imagine les scénarios les plus catastrophiques, son chef le critiquant vivement pour son travail assez médiocre, « Il n’est jamais content », …, ses collègues le haïssant, si malgré tout, il obtenait une augmentation aussi petite fût-elle, « tous des jaloux », …, il s’imagine même entendre sa femme lui dire » xxx euros ! C’est tout ?! Avec toutes les heures supplémentaires que tu fais au bureau ! »
Et Pierre rumine de plus en plus en se disant : « De toute façon, mon chef ne me fait pas confiance, alors … ».
Un peu plus tard en regardant les informations télévisées, il se dit « Et puis avec la crise, j’ai aucune chance ».
Le jour de l’évaluation, il entre dans le bureau de son chef et avant même que celui-ci ne lui parle, Pierre hurle : « Eh bien, puisque c’est comme çà, votre augmentation, vous pouvez vous la garder ! »
Combien de fois, nous construisons-nous un avenir des plus gris sans aucun fait avéré, nous imaginons le pire de peur de possibles objections, et combien de fois, n’osons-nous pas demander par crainte du refus ?
D’un autre côté, cela peut se passer tout à fait autrement, découvrez la situation (exceptionnelle) de François que j’ai accompagné pendant quelques mois : «Chef, une augmentation !»